Si vous étiez un livre, vous seriez … ?
Un homme de Philip Roth, l’un de mes écrivains préférés. Ce livre de 150 pages aborde des thèmes tels que la maladie, l’amour, la sexualité, le corps et la vieillesse. Pour moi, c’est une œuvre totale et absolue.
Si vous étiez un personnage littéraire, vous seriez … ?
L’idiot de Dostoïevski, car j’adore ce personnage qui, au fil du temps, devient intelligent.
Si vous étiez une œuvre d’art, vous seriez … ?
Je dirais un tableau de Charlotte Solomon où elle peint Alfred.
Si vous étiez une couleur, vous seriez … ?
Le mauve, car c’est une couleur assez mélancolique.
Si vous étiez une ville, vous seriez … ?
Je pense que je serais Berlin. J’aime beaucoup l’Allemagne, peut-être en lien avec mes recherches sur Charlotte Solomon. Mais si vous me posez la question demain, ma réponse pourrait changer.
Si vous étiez un plat, vous seriez … ?
Un plat italien.
Si vous étiez un film, vous seriez … ?
Eternal Sunshine of the Spotless Mind, un film de Michel Gondry qui me fascine. Il traite de l’idée d’effacer la mémoire amoureuse en cas de souffrance, tout en montrant que les personnages finissent par se retrouver.
Si vous étiez une chanson ou une œuvre musicale, vous seriez … ?
Je pense que ce serait Mind Games de John Lennon, qui parle des jeux d’esprit. C’est une chanson assez vertigineuse. D’ailleurs, j’ai écrit un livre sur John Lennon. Mais il y a tellement d’autres chansons qui me viennent à l’esprit.
Si vous étiez un moment de la journée, vous seriez … ?
Je sais que ce serait plus cool de dire la nuit à 2 heures du matin, mais mon moment préféré est en fait 8h35 le matin.
Si vous étiez une émotion, vous seriez … ?
La mélancolie, mais la mélancolie joyeuse.
Si vous étiez une citation, vous seriez … ?
« En vain la raison me dénonce la dictature de la sensualité. » d’Aragon. Je suis fasciné par cette expression, car je pense qu’en tant qu’écrivain, on est soumis à cette dictature.
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